J'ai voulu cette petite série de posts intitulés "Après le NON : ..." pour explorer l'après référendum dans le cas d'un vote négatif.
Je me permets de reprendre le texte de Joël (1) qui illustre comment pourrait fonctionner l'Europe d'après le NON (2) :
Pour une Europe à deux cercles.
En cas de victoire du NON, est-ce qu'on est vraiment obligé d'admettre qu'il faille se mettre d'accord avec les 24 pays. On pourrait garder le fourre-tout économique à 25 et même 40, c’est à dire faire un grand marché avec Roumanie, Turquie, Bulgarie, Ukraine...
Et refaire une Europe plus restreinte,plus sympa avec de règles de majorité simple, des référendums plus fréquents (12 ans depuis Maastricht, c'est beaucoup)
On voterait tous en même temps, un vote populaire qui ne seraient pas que consultatif, une vraie citoyenneté, un aspect un peu plus fédéral peut-être ou l'on pourrait avoir une politique étrangère commune, une armée commune et plus si affinité.
Ceci est loin d’être une utopie. Si on se réfère aux discussions qui ont précédé l’accouchement de l’accord sur la constitution, on voit que cette idée a été pesée par de nombreux hommes politiques et on la retrouve discutée dans un certain nombre de forums.
Voir par exemple l’avis d’Alain Kaufman sur le site :
http://www.europe2020.org/fr/anticipation/virtuel/vision/reaction3.htm
“Il nous a fallu 50 ans pour accepter l'Europe, et encore pas partout (voir les réticences anglaises ou scandinaves), est-ce bon de l'imposer d'un seul coup à de nouveaux membres? Ne serait-il pas opportun de créer une Europe à deux vitesses avec des pays "de plein droit" sous gouvernement européen, avec monnaie européenne, appliquant intégralement les décisions européennes; et des pays "associés" pour lesquels, au cas par cas, certaines décisions ou règles ne seraient pas applicables immédiatement. Libre à ces pays, à tout moment de demander à devenir membre de plein droit.”
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(1) suite à un de ses commentaires sur si le NON l'emporte, on fait quoi après ?
(2) idées que je partage